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C’est la saison des champignons !

En octobre, la saison mycologique bat son plein ! Mais même si nous ne les voyons pas tout au long de l’année, les champignons sont bel et bien présents sous nos pieds ! Un vaste réseau de filaments, appelé mycélium, attend patiemment sous terre que les conditions environnementales soient favorables pour s’aventurer à la surface. La formation d’un « carpophore » (le champignon du langage courant) résulte de la rencontre et de la fusion de deux mycéliums dits primaires en un mycélium secondaire. Celui-ci s’organise et forme alors cette étonnante structure aérienne que constitue le champignon. C’est la reproduction sexuée, qui s’achève par la production et la libération de spores.

© Régis Cavignaux / Biosphoto
© Régis Cavignaux / Biosphoto

Disséminées par le vent, elles peuvent rester en dormance et, lorsque les conditions sont adéquates, germer et se développer en nouveaux mycéliums primaires. Un nouveau cycle commence ! Au fil des saisons une grande variété de formes de chapeaux se dévoile au regard des promeneurs… L’occasion d’organiser quelques sorties en forêt pour apprendre à les repérer et à les reconnaître ! Avec l’OBF, partez à la recherche d’une Langue de bœuf ou d’un Xylaire du bois !

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Le Polypore du bouleau

Vos pas vous entraînent dans une forêt de bouleaux ? L’occasion de palabrer avec un polypore, très épris du tronc de ces feuillus ! Communément classé dans les « champignons d’arbres » par le jargon populaire, le polypore du bouleau en a surtout dans le chapeau : son carpophore beige à brun clair mesure 6 à 20 cm de diamètre pour une épaisseur de 2 à 6 cm !

© Juniors / Biosphoto
© Juniors / Biosphoto

Ce champignon était jadis employé dans l’industrie horlogère comme agent polissant et pour aiguiser les couteaux. Mais des preuves de son utilisation remontent au néolithique ! Coupé en dés et bouilli 3 à 4 heures, sa décoction contient un nombre important de substances actives : ses nombreuses propriétés antibactérienne, anti-diarrhéique et anti-inflammatoire font de ce polypore une pharmacie à lui seul ! Même s’il semble être répandu sur la majeure partie du pays, sa présence reste à confirmer en Corse et en Limousin ainsi que dans de nombreux autres départements. Aidez-nous à mieux appréhender sa répartition sur le territoire en participant à la mission « Au bouleau » !

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Zoom sur… la Langue de boeuf

La langue de bœuf au menu de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts ? Ne vous y méprenez pas, il s’agit en fait ici d’un champignon ! Connue depuis l’Antiquité, la Fistuline hépatique doit son nom courant à son apparence en forme de rein et à sa couleur rouge, qui rappelle la langue des bœufs.

Langue de boeuf
Langue de boeuf

Le chapeau présente une structure en éventail et il est monté sur un pied généralement discret. Sur la face inférieure du champignon, les pores forment des tubes courts et serrés de couleur crème.
Il pousse de l’été à l’automne, principalement dans les blessures d’arbres feuillus tels que les chênes et parfois les châtaigniers. Mais on peut aussi le trouver sur des arbres en parfait état. La langue de bœuf peut atteindre une taille impressionnante, le record en France enregistré à ce jour est de 2 m pour 20 kg !

Langue de bœuf
Langue de bœuf

La présence de ce champignon est classée « probable » dans seulement 9 départements : le Calvados, l’Orne, la Mayenne, l’Essonne, le Loiret, l’Allier, la Haute-Saône, la Meurthe-et-Moselle et la Moselle.
Participez jusqu’à la fin du mois à la mission n°11 et partez à la chasse à la langue de bœuf : vous serez peut-être le premier à l’observer dans votre département !

Breaking news ! On a aussi retrouvé le Polypore du bouleau en Picardie

Polypore du bouleau
Polypore du bouleau

Souvenez-vous… Il y a 2 semaines, l’équipe de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts vous annonçait une observation inédite du champignon Amadouvier dans le département de l’Aisne. Et bien, une observation de Polypore du bouleau vient également d’être faite pour la toute première fois dans ce même département ! Force est de constater que l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts rempli sa mission scientifique à merveille.

Merci, grâce à vous, nous avançons vers une meilleure connaissance de notre patrimoine naturel. La saison 1 de l’Observatoire  se termine le 30 novembre, plus que quelques jours pour inventorier la biodiversité de nos forêts !

Première observation d’Amadouvier en Picardie !

Amadouvier
Amadouvier

Force est de constater que l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts rempli sa mission scientifique à merveille ! Ce mois-ci, une observation d’Amadouvier a été faite pour la toute première fois dans le département de l’Aisne ! Félicitations à Sabine Chabernaud pour cette observation inédite. Elle a participé à la mission n°13 « Le champignon au cœur de feu », et grâce à elle l’aire de répartition connue de l’Amadouvier en France s’agrandit, mettant à jour les données de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel.
Ce champignon polypore en forme de console plutôt massive peut atteindre jusqu’à 40 cm de long pour un poids de 2 kg. Vivant dans les bois de plaine et de moyenne montagne, préférentiellement sur les troncs de hêtres, on rencontre l’Amadouvier plus rarement sur d’autres feuillus tels que le peuplier, le saule, le marronnier ou le platane. Pour l’anecdote, les jeunes spécimens dégagent une odeur de banane !
La mission n°13 est à réaliser jusqu’à la fin novembre dans les régions Picardie, Haute-Normandie, Basse Normandie, Bourgogne, Pays de la Loire, Poitou Charentes, Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon. Tous à la chasse aux champignons !

3 nouvelles missions débutent aujourd’hui !

Et 3 nouvelles missions en forêt de plus à réaliser en juillet ! Le champignon Langue de bœuf, le Grand calosome et le Carabe splendide rejoignent le cercle privilégié des espèces recherchées cet été. Pourquoi ?

  •   Fistulina_hepatica_1Les données de l’INPN ne confirment actuellement la présence de la langue de bœuf que dans 5 départements, alors que les scientifiques pencheraient pour une présence de l’espèce sur tout le territoire métropolitain. De plus, il n’est pas encore possible d’établir son statut de conservation car les données sont trop peu nombreuses.
  • Calosoma_sycophanta_1La présence du Grand calosome n’est confirmée que dans 9 départements. Très présent en région méditerranéenne, on le recherche dans 8 autres régions jusqu’en novembre.

Au total, ce sont donc 19 missions auxquelles vous pouvez participer en juillet. Elles couvrent toute la France métropolitaine, découvrez celle(s) de votre région. Grâce à vous, l’INPN pourra faire un grand bond en avant !