De mai à aout, partez à la recherche de la Bacchante, un papillon brun dont la population connait une importante régression. Pour prendre part à cette aventure, il vous faudra utiliser l’application INPN Espèces afin de nous partager vos découvertes et vos meilleurs clichés. Pour plus d’explication sur comment participer, vous pouvez consulter nos tutos.
La Bacchante est un papillon d’une envergure de 40-46mm. La face supérieure de ses ailes est brune, marquée de grands ocelles noirs cerclés de jaune pâle. Leur face inférieure est de couleur brune grisâtre et présente un alignement de gros ocelles noirs centrés de blanc et cernés de jaune inclus dans une large bande blanche, bordé à l’extrémité par trois lignes brun foncé parallèles.
La Bacchante vole en une seule génération de fin mai à aout, et fréquente les clairières et les lisières herbeuses des bois, les zones buissonnantes, et particulièrement les chênaies claires. La présence de bosquets denses de jeunes arbres associés à des arbustes variés et un couvert dense de hautes herbes lui sont particulièrement favorables. Il s’agit d’un papillon qui, en France, a subi l’une des plus importantes régressions pendant le XXe siècle. Elle a disparu de tout le quart nord-ouest du pays et du midi, et garde quelques populations plus ou moins abondantes dans l’Est, en particulier dans le Jura et la Bourgogne.
Pour plus d’informations et pour prendre connaissance des espèces avec lesquelles vous pourriez la confondre, consultez sa fiche espèce.
Nous vous souhaitons une bonne recherche de la Veloutée plane, et de belles observations.
Le printemps est officiellement de retour et avec lui trois nouvelles quêtes ! Joignez-vous à la recherche de trois espèces de début de printemps : le Morio, l’Aurore et l’Orvet fragile. Baladez-vous en forêt à la recherche de ce drôle de lézard sans pattes et de ses deux magnifiques papillons intrigants. Pour prendre part à cette aventure, il vous faudra utiliser l’application INPN Espèces afin de nous partager vos découvertes et vos meilleurs clichés. Pour plus d’explication sur comment participer, vous pouvez consulter nos tutos.
Le Morio est un papillon très remarquable, mesurant jusqu’à 7,5 cm d’envergure, vous ne pourrez pas louper ce papillon aux ailes magnifiques. Les ailes du Morio sont brun foncé avec des reflets pourpres et une bande jaune ou blanche et des tache bleues sur le dessus, le dessous est noir avec la même bande blanche. Vous pourrez observer ce papillon à partir de mars à juin, notamment en juin-juillet lors de sa période de vol, partout en France et jusqu’à 2000 m d’altitude ! Cependant, si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, rapprochez-vous de bouleaux et de saules, ces arbres étant ses plantes hôtes, le Morio se nourrissant majoritairement de sève. L’habitat du Morio varie des forêts de saules et bouleaux, aux vallées de rivières, vallons rocheux, dunes et landes sèches et humides.
L’Aurore tient son nom du soleil levant, les ailes du mâle étant blanches à bordure noire et ornées d’une grande tache orange, rappelant le soleil à l’aube. Ce papillon présente un dimorphisme sexuel marqué, les femelles ne possédant pas de tache orange sur leurs ailes, chez les deux sexes le revers des ailes est blanc tacheté de vert. Vous trouverez ce petit papillon de 4 cm jusqu’à 2200 m d’altitude, de fin février à juin. L’Aurore vit en lisière de bois, cependant, elle est friande de milieux fleuris comme les prairies, clairières, talus herbeux et bords de routes. Cette attirance est due au fait que ses plantes hôtes sont toutes des fleurs de la famille des brassicacées, principalement l’Alliaire officinale, la Cardamine des prés et l’Arabette hérissée. Profitez d’observer ces magnifiques fleurs pour essayer de prendre en photo la superbe Aurore.
L’Orvet fragile est une espèce intrigante, de par son apparence et son mode de déplacement qui s’apparentent à ceux d’un serpent. Les Orvets sont des lézards mesurant entre 30 et 50 cm de long et possédant une peau lisse et brillante, dont la couleur évolue au long de leur vie. Étonnamment, l’Orvet ne possède pas de pattes, c’est un lézard apode, il doit donc se déplacer par reptation, en rampant comme un serpent. L’Orvet est une espèce très discrète, ce qui la rend difficile à observer, les informations de présence de cette espèce sont donc peu nombreuses. Cependant, avec un œil averti, vous pourrez le trouver au bord des chemins ou le long des lisières de forêts, généralement en maraude. Ce lézard sans pattes à tête de dragon, commence à se montrer en fin d’hiver en février-mars, et ce, jusqu’en octobre-novembre.
Pour plus d’informations sur ces espèces, et pour prendre connaissance des espèces avec lesquelles vous pourriez les confondre, consultez leurs fiches espèces (Morio, Aurore et Orvet fragile).
Nous vous souhaitons une bonne recherche de ces drôles de bestioles, et de belles observations.
En ce début d’automne, nous vous proposons de vous joindre à notre nouvelle quête annuelle, pour rechercher la Veloutée plane. Baladez-vous toute l’année en forêt à la recherche de ce petit escargot poilu qui étonnera petits et grands. Pour prendre part à cette aventure, il vous faudra utiliser l’application INPN Espèces afin de nous partager vos découvertes et vos meilleurs clichés. Pour plus d’explication sur comment participer vous pouvez consulter nos tutos.
Il vous sera demandé un œil avertit afin de trouver la petite Veloutée, cette dernière ne mesurant que 6 mm de hauteur pour 13 mm de diamètre. Elle doit son nom de veloutée à l’évocation du velours dû à sa coquille brune velue. Une autre caractéristique de la Veloutée plane, permettant de la distinguer d’autres espèces poilues, est sa coquille plate dont la forme rappelle une courroie enroulée, qui lui vaut le nom « escargot courroie » en allemand.
Il faudra vous aventurer dans des coins humides de la forêt en automne pour l’apercevoir, la Veloutée s’abritant dans des troncs de bois pourris afin d’hiberner. Elle a aussi tendance à se cacher dans la litière de la forêt. Elle reprendra son activité à l’arrivée des beaux jours en avril prochain et entamera sa période de reproduction entre mai et juillet, où vous pourrez observer des œufs. Un individu a une espérance de vie allant de 2,5 à 3 ans et se nourrit principalement de feuilles, fleurs, lichens et mousses.
Cette espèce est présente dans toute la France métropolitaine hormis la façade atlantique et la Corse. Elle affectionne les zones boisées et est souvent présente sous les feuilles et les pierres, dans le bois mort et les vieilles souches.
Pour plus d’informations et pour prendre connaissance des espèces avec lesquelles vous pourriez la confondre, consultez sa fiche espèce.
Nous vous souhaitons une bonne recherche de la Veloutée plane, et de belles observations.
Cet été, baladez-vous en pleine nature grâce à notre quête forestière sur le Petit Mars Changeant et le Grand Mars Changeant, deux papillons d’un bleu profond dont l’intensité varie selon la position des ailes au soleil. La quête se terminera en octobre
Durant vos prochaines sorties au cœur de la forêt, soyez attentifs pour voir ces magnifiques créatures colorées virevolter, photographiez-les et transmettez-nous vos trouvailles sur l’application INPN Espèces.
Le Petit Mars Changeant est un papillon de grande taille, avec une envergure de 6 à 7 cm. Ses ailes sont marron avec des reflets bleus/métalliques, dont l’intensité dépend de l’angle d’observation. Le dessus des ailes arbore une longue bande de taches blanches ou orange en forme de V.
Il se distingue du Grand Mars changeant par la présence d’un ocelle noir sur le dessus de l’aile antérieure et par un dessous des ailes plus uniforme
On le trouve généralement dans les clairières et le long des chemins forestiers bordés de saules et de peupliers qui sont ses plantes hôtes.
Il est présent dans toute la France métropolitaine à l’exception de la Corse.
Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.
Le Grand Mars Changeant est légèrement plus grand que le Petit Mars Changeant, il mesure 7 à 8 cm d’envergure. Le dessus des ailes est presque identique à celui du petit Mars Changeant. Il n’y a pas de tache sombre nette sur le dessus de l’aile antérieure. On retrouve des ocelles noirs entourés d’orange uniquement sur les ailes postérieures. Le mâle possède également des reflets bleu foncé/violet très prononcé. A noter que, contrairement au Petit Mars Changeant, il ne possède pas de forme avec des taches orange au lieu des taches blanches.
Pour éviter de le confondre avec d’autres papillons sombres à taches blanches, il faut prêter attention au dessous de ses ailes qui arborent plusieurs couleurs bien marquées : le brun, l’ocre, le noir et l’argent. On retrouve un ocelle noir entouré d’orange sur les ailes antérieures.
L’espèce fréquente principalement les saules et très rarement les peupliers. Elle apprécie les forêts matures de feuillus. Il est très difficile d’en apercevoir car le Grand Mars changeant vole généralement autour des branches les plus hautes des arbres, ne descendant que pour s’abreuver.
L’espèce est présente dans la plupart des départements de France métropolitaine à l’exception de la Corse.
Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.
Les autres quêtes encore ouvertes :
Gardez les yeux ouverts ! La quête printanière sur le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) est encore ouverte jusqu’à fin septembre ! De même, la quête sur les champignons lignicoles vous permettant de dénicher l’Amadouvier (Fomes fomentarius), la Langue de bœuf (Fistulina hepatica), le Polypore du bouleau (Piptoporus betulinus), le Polypore marginé (Fomitopsis pinicola), et le Polypore soufré(Laetiporus sulphureus) se poursuit jusqu’à cette date.
Les observations sont enregistrées grâce à l’application smartphone INPN espèces, téléchargeable gratuitement sur Android et iOS. Voici le guide d’utilisation.
Nous vous souhaitons à tous et à toutes de très belles observations !
Le printemps arrive à grands pas ! Printemps rime avec renouvellement, et pour l’occasion la quête sur le Sonneur à ventre jaune est réouverte jusqu’à septembre et avec elle, une nouvelle quête florale concernant deux espèces, qui débutera en mars et se terminera en juin : l’Anémone sylvie et la Parisette à quatre feuilles ! Durant vos prochaines balades en forêt, ouvrez l’œil pour les photographier et envoyer vos données.
Cet amphibien de 4 à 5 cm de longueur tire son nom de son ventre de couleur jaune à orange tacheté de noir. Son dos est de couleur brune terreuse et sa peau est parcourue de verrues réhaussées de petites épines noires. Il possède des pupilles de forme triangulaire ou en forme de cœur et un iris doré.
Il apprécie tout particulièrement les habitats humides et on peut le retrouver dans les ornières, les fossés, les vases, les flaques et en bordure de chemins.
Le Sonneur à ventre jaune se trouve sur une bonne partie du territoire métropolitain mais il est absent en Corse, dans le Sud-Ouest, en Bretagne, en Île-de-France et dans le Nord.
Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.
Cette quête restera ouverte jusqu’à fin septembre.
Cette plante à fleurs mesure de 1 à 30 cm de hauteur et porte une seule fleur, de couleur blanche le plus souvent, qui présente entre 5 à 9 pétales de forme ovale. Prenez garde, aussi belle soit-elle c’est une plante toxique. Sa période de floraison s’étend de fin février à fin mai.
Cette plante pousse dans les bois humides et peut former des tapis de fleurs qui peuvent être denses en sous-bois. Cette espèce est indicatrice des anciennes forêts.
Elle est présente sur l’ensemble du territoire métropolitain à l’exception du Sud-Est et du pourtour méditerranéen.
Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.
Cette quête restera ouverte jusqu’à fin mai.
LA PARISETTE À QUATRE FEUILLES (Paris quadrifolia)
La Parisette à quatre feuilles, comme son nom l’indique, possède quatre feuilles positionnées tout autour de la tige en forme de cercle. La tige peut mesurer entre 20 à 40 cm de hauteur. La fleur, de couleur verte, se trouve au sommet de la tige. En son centre, on retrouve une baie de couleur noir bleuâtre.
Tout comme l’Anémone sylvie, la Parisette à quatre feuilles est une plante toxique. Elle possède une période de floraison qui s’étend de fin février à fin mai et on la retrouve également dans les bois humides.
La Parisette à quatre feuilles est présente sur une grande partie du territoire métropolitain.
Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.
Cette quête restera ouverte jusqu’à fin mai.
Les autres quêtes encore ouvertes
La quête sur les champignons lignicoles est également toujours ouverte ! Vous pouvez donc gardez un œil ouvert pour dénicher l’Amadouvier(Fomes fomentarius), la Langue de bœuf (Fistulina hepatica), le Polypore du bouleau (Piptoporus betulinus), le Polypore marginé (Fomitopsis pinicola), et le Polypore soufré (Laetiporus sulphureus) jusqu’à fin septembre !
Pour rappel, les observations sont recensées grâce à l’application smartphone INPN espèces, téléchargeable gratuitement sur Android et iOS dont voici le guide d’utilisation.
Nous vous souhaitons à tous et à toutes de très belles observations !
L’été se termine pour laisser place à l’automne… Pour l’arrivée de cette nouvelle saison, nous ouvrons une quête multi-champignons : l’Amadouvier, la Langue de bœuf, le Polypore du bouleau, le Polypore marginé, et le Polypore soufré ! Ces champignons sont des espèces lignicoles, facilement identifiables. Une espèce lignicole est une espèce qui se nourrit de bois, ainsi vous trouverez ces champignons sur les troncs, branches, ou souches d’arbres.
En partenariat avec la société Mycologique de France, cette quête permettra d’améliorer les connaissances sur la répartition de ces espèces à travers la France métropolitaine. Actuellement, les données nationales sont incomplètes en raison du manque d’information sur leur présence dans certains départements.
Alors, durant vos prochaines balades en forêts, ouvrez bien les yeux afin d’identifier ces différents champignons ! Cette quête durera une année entière.
L’AMADOUVIER (Fomes fomentarius)
Ce champignon est reconnaissable par son chapeau gris cendré au sommet rugueux et plus clair. Son chapeau est en forme de console et a une taille pouvant aller de 10 à 50 cm de diamètre pour 8 à 20 cm d’épaisseur. Son hyménium (face inférieure fertile) est de couleur crème et fonce en vieillissant. Ce champignon n’a pas de pied et est fixé aux troncs par un côté sur lequel il se développe.
Ce champignon se trouve presque partout en France métropolitaine ainsi qu’à Saint-Pierre-et-Miquelon. Pour le trouver, promenez-vous dans des forêts avec des vieux arbres feuillus (hêtres, bouleaux, peupliers, chênes). Il peut être trouvé tout au long de l’année.
Ne le confondez pas avec le Polypore Marginé (Fomitopsis pinicola). Pour vous aider, consultez leur fiche de distinction,et pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.
Ce champignon se reconnait par sa forte ressemblance à une langue de couleur rouge brique. Son chapeau en forme de console est visqueux et peux mesurer entre 10 et 20 cm (jusqu’à 40 cm) de diamètre pour une épaisseur entre 2 et 6 cm vers la base.
La Langue de bœuf se trouve presque partout en France métropolitaine. De juin à novembre, vous pourrez l’observer en vous promenant dans des bois avec des arbres feuillus blessés, tels que les chênes et châtaigniers. Il peut tout de même être observé sur des arbres sains.
Attention à ne pas le confondre avec le Polypore hérissé (Inonotus hispidus) à l’état jeune, ainsi qu’avec le Polypore rutilant (Hapalopilus rutilans). Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce ainsi que la fiche de distinction.
Le Polypore du bouleau se reconnait par son chapeau en forme de console de couleur marron clair. Il mesure de 6 à 20 cm de large et de 2 à 6 cm d’épaisseur. La face inférieure du chapeau est blanche.
Ce champignon se trouve sur une grande majorité du territoire métropolitain ainsi qu’à Saint-Pierre-et-Miquelon.Vous pouvez le voir de septembre à février sur les branches et troncs vivants ou morts, essentiellement de bouleau. Il est souvent en colonie !
Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.
Le Polypore marginé a également une forme de console, de taille variable pouvant aller de 5 à 20 cm de diamètre et de 2 à 15 cm d’épaisseur. Son chapeau est composé de couches successives d’abord de couleur jaune, puis grise et orange.
Le Polypore marginé peut être observé sur une majorité du territoire métropolitain ainsi qu’en Guyane française et à Saint-Pierre-et-Miquelon, d’août à février. Pour le trouver, regardez les troncs et souches de résineux morts (occasionnellement de feuillus).
Attention de ne pas le confondre avec l’Amadouvier (Fomes fomentarius). Pour vous aider, consultez leur fiche de distinction, et pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.
Ce champignon a une couleur qui peut aller du jaune au rose vif ! Son chapeau est composé de plusieurs consoles, le faisant ressembler à des éventails empilés les uns sur les autres. Le Polypore soufré peut mesurer de 5 à 50 cm de largeur et de 1 à 5 cm d’épaisseur.
Le Polypore soufré se trouve sur une majorité du territoire métropolitain, ainsi qu’en Nouvelle-Calédonie, d’avril à novembre. Il pousse sur des troncs vivants ou morts de feuillus (plus rarement résineux).
Ne le confondez pas avec le Polypore géant (Meripilus giganteus). Pour vous aider, consultez leur fiche de distinction, et pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.
Pour que vous en appreniez plus sur les champignons, nous vous préparons de nouveaux contenus sur eux. Alors suivez bien les actualités du blog de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts !
Pour rappel, les observations sont recensées grâce à l’application INPN Espèces, dont voici le guide d’utilisation.
Nous vous souhaitons à toutes et à tous de très belles observations !