Aujourd’hui, on estime que les forêts françaises abritent plus de 30% de la biodiversité nationale !

Le milieu forestier en France métropolitaine représente près de 30% de la superficie du territoire et plus du tiers du nombre total d’espèces présentes dans l’Hexagone. Cela correspond à plusieurs dizaines de milliers d’espèces, animales, végétales ou encore fongiques, de la canopée à l’humus du sol ! Ces espèces évoluent, migrent, disparaissent, prolifèrent… Mais comment inventorier toute cette biodiversité et tenir à jour les informations connues (présence, répartition, disparition, etc.) ? C’est à cet objectif que tentent de répondre les inventaires de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts.
Observer les espèces pour mieux connaître notre patrimoine naturel
L’Observatoire de la Biodiversité des Forêts (OBF) a pour objectif d’alimenter l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), la base nationale de référence sur la biodiversité française. Les observations validées viendront mettre à jour les données concernant les espèces forestières.
Cet objectif scientifique s’étend sur le long terme, car des données de qualité et à jour permettront d’orienter et de mettre en place des plans de conservation d’espèces menacées.
L’OBF est ouvert à tous : avec ou sans connaissances préalables, seul, en famille, entre amis, en classe ! Il nécessite de prendre des photos (appareil photo, Smartphone, etc.), mais ne demande aucune compétence préalable.

42 missions sont organisées, de mars à février. Elles se focalisent sur une zone géographique définie (un ou plusieurs départements) et sur une liste d’espèces précises. Ces espèces sont menacées et certaines n’ont même plus été observées depuis plusieurs dizaines d’années à l’échelle de la zone géographique concernée. C’est donc un beau défi en perspective pour vous, observateurs !
J’habite le sud-Essonne, et j’ai téléchargé l’appli depuis bien longtemps (dès qu’elle a été dispo) mais hélas, il n’y a pas souvent d’enquêtes proposées dans mon secteur. En tout cas, la science participative, c’est l’avenir de la prise de données et de leur pré-traitement (cf. le site ZOONIVERSE). Il faut que tout le monde s’y mette !