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Explorez la forêt avec les quêtes printanières !

Le printemps arrive à grands pas ! Printemps rime avec renouvellement, et pour l’occasion la quête sur le Sonneur à ventre jaune est réouverte jusqu’à septembre et avec elle, une nouvelle quête florale concernant deux espèces, qui débutera en mars et se terminera en juin : l’Anémone sylvie et la Parisette à quatre feuilles ! Durant vos prochaines balades en forêt, ouvrez l’œil pour les photographier et envoyer vos données.

LE SONNEUR À VENTRE JAUNE (Bombina variegata)

Sonneur à ventre jaune © E. SANSAULT – ANEPE Caudalis

Cet amphibien de 4 à 5 cm de longueur tire son nom de son ventre de couleur jaune à orange tacheté de noir. Son dos est de couleur brune terreuse et sa peau est parcourue de verrues réhaussées de petites épines noires. Il possède des pupilles de forme triangulaire ou en forme de cœur et un iris doré.

Il apprécie tout particulièrement les habitats humides et on peut le retrouver dans les ornières, les fossés, les vases, les flaques et en bordure de chemins. 

Le Sonneur à ventre jaune se trouve sur une bonne partie du territoire métropolitain mais il est absent en Corse, dans le Sud-Ouest, en Bretagne, en Île-de-France et dans le Nord.

Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.

Cette quête restera ouverte jusqu’à fin septembre.

L’ANÉMONE SYLVIE (Anemone nemorosa)

Anémone sylvie © Olivier Escuder

Cette plante à fleurs mesure de 1 à 30 cm de hauteur et porte une seule fleur, de couleur blanche le plus souvent, qui présente entre 5 à 9 pétales de forme ovale. Prenez garde, aussi belle soit-elle c’est une plante toxique. Sa période de floraison s’étend de fin février à fin mai. 

Cette plante pousse dans les bois humides et peut former des tapis de fleurs qui peuvent être denses en sous-bois. Cette espèce est indicatrice des anciennes forêts.

Elle est présente sur l’ensemble du territoire métropolitain à l’exception du Sud-Est et du pourtour méditerranéen. 

Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.

Cette quête restera ouverte jusqu’à fin mai.

LA PARISETTE À QUATRE FEUILLES  (Paris quadrifolia)

Parisette à quatre feuilles © Olivier Escuder

La Parisette à quatre feuilles, comme son nom l’indique, possède quatre feuilles positionnées tout autour de la tige en forme de cercle. La tige peut mesurer entre 20 à 40 cm de hauteur. La fleur, de couleur verte, se trouve au sommet de la tige. En son centre, on retrouve une baie de couleur noir bleuâtre. 

Tout comme l’Anémone sylvie, la Parisette à quatre feuilles est une plante toxique. Elle possède une période de floraison qui s’étend de fin février à fin mai et on la retrouve également dans les bois humides. 

La Parisette à quatre feuilles est présente sur une grande partie du territoire métropolitain. 

Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.

Cette quête restera ouverte jusqu’à fin mai.

Les autres quêtes encore ouvertes

La quête sur les champignons lignicoles est également toujours ouverte ! Vous pouvez donc gardez un œil ouvert pour dénicher l’Amadouvier (Fomes fomentarius), la Langue de bœuf (Fistulina hepatica), le Polypore du bouleau (Piptoporus betulinus), le Polypore marginé (Fomitopsis pinicola), et le Polypore soufré (Laetiporus sulphureus) jusqu’à fin septembre !

Pour rappel, les observations sont recensées grâce à l’application smartphone INPN espèces, téléchargeable gratuitement sur Android et iOS dont voici le guide d’utilisation.

Nous vous souhaitons à tous et à toutes de très belles observations !

Une quête champignons lignicoles fait son entrée !

L’été se termine pour laisser place à l’automne… Pour l’arrivée de cette nouvelle saison, nous ouvrons une quête multi-champignons : l’Amadouvier, la Langue de bœuf, le Polypore du bouleau, le Polypore marginé, et le Polypore soufré ! Ces champignons sont des espèces lignicoles, facilement identifiables. Une espèce lignicole est une espèce qui se nourrit de bois, ainsi vous trouverez ces champignons sur les troncs, branches, ou souches d’arbres. 

En partenariat avec la société Mycologique de France, cette quête permettra d’améliorer les connaissances sur la répartition de ces espèces à travers la France métropolitaine. Actuellement, les données nationales sont incomplètes en raison du manque d’information sur leur présence dans certains départements.

Alors, durant vos prochaines balades en forêts, ouvrez bien les yeux afin d’identifier ces différents champignons ! Cette quête durera une année entière. 

L’AMADOUVIER (Fomes fomentarius)

Ce champignon est reconnaissable par son chapeau gris cendré au sommet rugueux et plus clair. Son chapeau est en forme de console et a une taille pouvant aller de 10 à 50 cm de diamètre pour 8 à 20 cm d’épaisseur. Son hyménium (face inférieure fertile) est de couleur crème et fonce en vieillissant. Ce champignon n’a pas de pied et est fixé aux troncs par un côté sur lequel il se développe. 

Ce champignon se trouve presque partout en France métropolitaine ainsi qu’à Saint-Pierre-et-Miquelon. Pour le trouver, promenez-vous dans des forêts avec des vieux arbres feuillus (hêtres, bouleaux, peupliers, chênes). Il peut être trouvé tout au long de l’année. 

Ne le confondez pas avec le Polypore Marginé (Fomitopsis pinicola). Pour vous aider, consultez leur fiche de distinction, et pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.

Amadouvier © Marie Aymerez / Biosphoto

LA LANGUE DE BŒUF (Fistulina hepatica)

Ce champignon se reconnait par sa forte ressemblance à une langue de couleur rouge brique. Son chapeau en forme de console est visqueux et peux mesurer entre 10 et 20 cm (jusqu’à 40 cm) de diamètre pour une épaisseur entre 2 et 6 cm vers la base.

La Langue de bœuf se trouve presque partout en France métropolitaine. De juin à novembre, vous pourrez l’observer en vous promenant dans des bois avec des arbres feuillus blessés, tels que les chênes et châtaigniers. Il peut tout de même être observé sur des arbres sains.

Attention à ne pas le confondre avec le Polypore hérissé (Inonotus hispidus) à l’état jeune, ainsi qu’avec le Polypore rutilant (Hapalopilus rutilans). Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce ainsi que la fiche de distinction.

Langue de bœuf © Jean-Yves Grospas / Biosphoto

LE POLYPORE DU BOULEAU (Piptoporus betulinus)

Le Polypore du bouleau se reconnait par son chapeau en forme de console de couleur marron clair. Il mesure de 6 à 20 cm de large et de 2 à 6 cm d’épaisseur. La face inférieure du chapeau est blanche. 

Ce champignon se trouve sur une grande majorité du territoire métropolitain ainsi qu’à Saint-Pierre-et-Miquelon. Vous pouvez le voir de septembre à février sur les branches et troncs vivants ou morts, essentiellement de bouleau. Il est souvent en colonie !

Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce

Polypore du bouleau © Muriel Hazan / Biosphoto

LE POLYPORE MARGINÉ (Fomitopsis pinicola)

Le Polypore marginé a également une forme de console, de taille variable pouvant aller de 5 à 20 cm de diamètre et de 2 à 15 cm d’épaisseur. Son chapeau est composé de couches successives d’abord de couleur jaune, puis grise et orange. 

Le Polypore marginé peut être observé sur une majorité du territoire métropolitain ainsi qu’en Guyane française et à Saint-Pierre-et-Miquelon, d’août à février. Pour le trouver, regardez les troncs et souches de résineux morts (occasionnellement de feuillus).

Attention de ne pas le confondre avec l’Amadouvier (Fomes fomentarius). Pour vous aider, consultez leur fiche de distinction, et pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.

Polypore marginé © Christophe Ravier / Biosphoto

LE POLYPORE SOUFRÉ (Laetiporus sulphureus)

Ce champignon a une couleur qui peut aller du jaune au rose vif ! Son chapeau est composé de plusieurs consoles, le faisant ressembler à des éventails empilés les uns sur les autres. Le Polypore soufré peut mesurer de 5 à 50 cm de largeur et de 1 à 5 cm d’épaisseur.

Le Polypore soufré se trouve sur une majorité du territoire métropolitain, ainsi qu’en Nouvelle-Calédonie, d’avril à novembre. Il pousse sur des troncs vivants ou morts de feuillus (plus rarement résineux).

Ne le confondez pas avec le Polypore géant (Meripilus giganteus). Pour vous aider, consultez leur fiche de distinction, et pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.

Polypore soufré © Frédéric Tournay / Biosphoto

Pour que vous en appreniez plus sur les champignons, nous vous préparons de nouveaux contenus sur eux. Alors suivez bien les actualités du blog de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts ! 

Pour rappel, les observations sont recensées grâce à l’application INPN Espèces, dont voici le guide d’utilisation.

Nous vous souhaitons à toutes et à tous de très belles observations !

Les quêtes estivales sont de retour !

L’été est là ! Pour cette saison, nous ouvrons deux nouvelles quêtes : le Tristan et le Tabac d’Espagne ! Alors, durant vos prochaines promenades forestières, ouvrez l’œil : vous pourriez avoir la chance d’apercevoir ces deux beaux papillons.

Le Tristan (Aphantopus hyperantus)

De taille moyenne comprise entre 30 et 40 mm d’envergure, ce papillon de la famille des Nymphalidés est reconnaissable par le dessus de ses ailes de couleur brun-noirâtre avec des ocelles noirs. Quand ses ailes sont relevées, vous pouvez voir que le dessous est brun-roussâtre, comportant 7 à 9 ocelles noirs pupillés de blanc et cerclés de jaune. Le papillon a un léger dimorphisme sexuel : les ocelles noirs sur le dessus des ailes des mâles sont moins marqués que chez les femelles. 

Le Tristan papillonne presque partout en France métropolitaine, sauf sur le pourtour de la méditerranée et en Corse. Pour le trouver, promenez-vous dans des milieux forestiers humides, tels que les lisières de forêts et les landes. N’hésitez pas à regarder dans les haies et les ronciers, ils aiment s’y cacher !

Tristan (Aphantopus hyperantus) © Benoît Personnaz / Biosphoto

Ne le confondez pas avec le Grand Nègre des bois (Minois dryas) et le Moiré franconien (Erebia medusa). Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce

Cette quête restera ouverte jusqu’à fin septembre.

Le Tabac d’Espagne (Argynnis paphia)

Plus grand que le Tristan, le Tabac d’Espagne mesure entre 55 et 70 mm d’envergure et fait également partie de la famille des Nymphalidés. Vous pouvez le reconnaitre par le dessus de ses ailes de couleur orange ornées de plusieurs points noirs, et le dessous des ailes postérieures marbrées de lignes verdâtres et nacrées. Le Tabac d’Espagne a également un dimorphisme sexuel, le dessus des ailes des mâles est orange vif, comparé à celui des femelles qui est plus terne. 

Ce papillon peut être observer sur tout le territoire de la France métropolitaine, et cela jusqu’à même 2000 mètres d’altitude, dans les clairières et les allées forestières. N’hésitez pas à lever la tête pour le trouver, il aime voler haut au niveau de la cime des arbres. 

Papillon Tabac d’Espagne mâle © Roger Dauriac / Biosphoto

Attention de ne pas le confondre avec les papillons Nacrés ou le Cardinal (Agynnis pandora). Pour plus d’informations, consultez sa fiche espèce.

Cette quête restera ouverte jusqu’à fin septembre.

Les quêtes du printemps sont également toujours ouvertes ! Alors gardez un œil ouvert pour trouver la Grande Tortue (Nymphalis polychloros) jusqu’au 31 août, l’Orvet Fragile (Anguis fragilis) jusqu’au 31 octobre, ainsi que la Salamandre Tachetée (Salamandra salamandra) jusqu’à l’automne !

Pour rappel, les observations sont recensées grâce à l’application INPN espèces, dont voici le guide d’utilisation.

Nous vous souhaitons à toutes et à tous de très belles observations !

Les Missions forêt du printemps sont en ligne !

Le printemps approche, la nature sort de sa torpeur : il est temps de partir en forêt à la recherche de nouvelles espèces ! Pour cette saison, nous vous proposons de découvrir un papillon et un reptile.

La Grande Tortue (Nymphalis polychloros)

Lors de vos promenades printanières, peut-être croiserez-vous un grand papillon de couleur rousse, avec des taches noires, une bordure sombre et des lunules bleues le long des ailes postérieures. Il s’agit de la Grande Tortue, qui sort de sa léthargie hivernale dès le retour des beaux jours. Vous pourrez l’observer en train de butiner des chatons de saules, de se nourrir d’écoulements de sève, de fruits très mûrs ou encore d’excréments.

Grande Tortue en vol © Joël Héras / Biosphoto

Attention à ne pas la confondre avec la Petite Tortue !

La quête sera ouverte jusqu’au 31 août.

Pour en savoir plus, découvrez la fiche espèce de la Grande Tortue.

L’Orvet fragile (Anguis fragilis)

La deuxième espèce que nous vous proposons de découvrir est beaucoup plus discrète : il s’agit de l’Orvet fragile, un lézard apode (qui n’a pas de pattes) mesurant entre 30 et 50cm de long, possédant une petite tête avec un museau conique et arrondi, et dont la peau a un aspect lisse et brillant. Il est actif principalement le matin et en fin de journée, lorsque la météo est humide et peu ensoleillée.

Orvet fragile © Gilles Martin / Biosphoto

La quête sera ouverte jusqu’au 31 octobre.

Pour en savoir plus, découvrez la fiche espèce de l’Orvet fragile.

Vous pouvez également toujours participer à la quête sur la Salamandre tachetée, qui reste ouverte jusqu’à l’automne !

Pour participer, rendez-vous sur l’application INPN Espèces. Un tutoriel est disponible ici pour vous aider à saisir vos observations.

Nous vous souhaitons de belles observations !

De nouveaux bilans de quêtes sont disponibles !

Trois missions ont été closes à la fin de 2022 : les quêtes du Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) et du Morio (Nymphalis antiopa), lancées au printemps, et la quête de la Langue de bœuf (Fistulina hepatica), lancée à l’automne.

À partir des données que vous avez récoltées, nous avons pu confirmer la présence de ces espèces dans de nombreuses communes où elles n’avaient pas été observées auparavant, ainsi que dans deux nouveaux départements pour la Langue de bœuf.

La mission de la Langue de bœuf a compté plus de participants que l’année précédente, merci à tous les observateurs !

Pour plus de détails, voici les bilans de ces « Missions forêt » : 

Nous vous donnons rendez-vous au printemps pour l’ouverture de nouvelles quêtes ! En attendant, n’hésitez pas à participer aux trois quêtes en cours : la Salamandre tachetée, le Polypore soufré et l’Élégante striée.

Découvrez le bilan des quêtes estivales !

Entre le mois de juin et le mois de septembre, Noé vous a proposé de partir à la découverte de deux espèces de papillons estivales et présentes dans nos forêts : la Bacchante (Lopinga achine) et le Grand Mars changeant (Apatura iris).

Les données récoltées ont permis de compléter les connaissances sur ces espèces, en attestant par exemple leur présence sur des communes où elles n’avaient jamais été observées.

À noter également une observation de Bacchante qui vient confirmer la présence d’une population fonctionnelle dans le département des Alpes de Haute Provence, où elle avait été déclarée éteinte en 2014 et où elle recommence à être observée ces dernières années.

Pour plus d’informations, découvrez les bilans de ces deux missions !